BOLL, Heinrich

La grimace

Roman. Hans Schnier est né dans une famille protestante riche et radine, farouchement hitlérienne pendant la guerre (la mère n'hésite pas à envoyer au front sa fille aînée, Henriette, qui y meurt), et retournant sa veste comme il se doit par la suite. Décidé à devenir clown, il part avec la jeune fille qu'il aime, Marie, sans un sou. Cette dernière est catholique et progressivement absorbée par un “cercle” composé de membres de la bonne société catholique de Bonn. Elle le quitte pour épouser l'un d'entre eux, Züpfner. Hans, furieusement monogame, ne peut se remettre de cette rupture, boit et ruine sa carrière de clown. Rentré à Bonn, désargenté, il fait le tour de ses relations, de tous ceux qui ont favorisé la fuite de Marie. Une bonne occasion de faire une critique virulente des milieux bourgeois catholiques et protestants qui font le succès de la renaissance allemande et de la CDU, en fermant hypocritement les yeux sur les antécédents nazis, ou en profitant outrageusement de leur bon comportement passé. Böll abandonne Hans en train de chanter dans une gare, faisant la manche et recevant… un gröschen !


Le train était à l'heure

Nouvelle. Un jeune soldat allemand rejoint le front est en train, persuadé qu'il va bientôt mourir. Récit du voyage, à travers le prisme d'une mort qui approche. Mais quand une bombe tombe sur la voiture qui le transporte avec ses amis et la prostituée avec laquelle il a passé ce qu'il croit être sa dernière nuit, il semble être le seul survivant.


 
litterature/fiches/bollheinrich.txt · Dernière modification: 2007/12/20 22:44 (édition externe)     Haut de page