Les Médicis et leurs peintres
Quatre des Médicis revêtent une importance particulière eu
égard à leur mécénat, direct ou indirect : Cosme l'Ancien, le
véritable initiateur de la dynastie par son rôle politique et
la protection qu'il accorde à un certain nombre d'artistes ;
Laurent le Magnifique, dont le mécénat fut cependant
essentiellement littéraire ; Léon X ; Cosme II. A l'origine,
les Médicis ne sont pas des aristocrates. Il s'agit d'une
famille de banquiers et de marchands dont la richesse
grandissante et les manoeuvres politiques ont fait des princes de
fait, avant de leur octroyer la noblesse qui leur manquait.
Néanmoins, lorsque les Médicis s'ennoblissent, ils sont déjà
sur le déclin (1530), et ne se perpétueront que par deux reines
de France, Catherine et Marie. Entre temps, les Médicis ont
dominé Florence (à partir de 1400) et ont donné deux papes
(Clément VII et Léon X).
Botticelli,
Vénus et les grâces offrant des présents à une jeune mariée
& Marié conduit par Vénus vers les arts et les sciences
Fra Angelico, Le
couronnement de la Vierge
Filippino Lippi,
La Vierge à la grenade
Filippo Lippi,
La Vierge et l'enfant entourés d'anges avec San Frediano et
Saint Augustin
Paolo Ucello, La
bataille de San Romano
Le Pérugin,
Apollon et Marsyas
Mantegna, Vierge
de la victoire ; le Mariage de Mars et Vénus ; Minerve chassant
les vies du jardin de la vertu
Raphaël, Le
grand Saint Michel
Andrea del Sarto,
La Vierge aux anges
Bronzino, Noli
me tangere