Baudelaire, critique d'art
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Les
Phares |
Outre les Phares, l'essentiel de la critique baudelairienne se
trouve dans les Curiosités esthétiques. Baudelaire
commence à assumer le rôle de critique en 1845. Son goût
esthétique est alors largement emprunté à Stendhal et Diderot.
Il se singularise par la suite, en adoptant une esthétique plus
contemporaine. Baudelaire reste frileux face au réalisme le plus
cru (le "sur-réalisme"), ce qui ne l'empêche
d'ailleurs pas d'admirer Courbet. Mais ce qu'il cherche avant
tout dans la peinture, c'est l'âme, le spirituel. Pour lui, une
bonne critique doit être "partiale, passionnée,
politique", tout en ouvrant sur l'avenir.
Consulter les pages suivantes :
Raphaël, Portrait de Balthazar Castiglione
Véronèse, Le calvaire
David, L'enlèvement des Sabines & Portrait
de Mme Récamier
Delacroix, La massacre de Scio, La mort de Sardanapale,
La barque de Dante & Les femmes d'Alger
Le baron Gérard, Portrait du peintre Isabey
et sa fille
Ingres, La grande Odalisque & Portraits de la famille Rivière