Racine, Jean

Andromaque

« Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle
Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle. »

1997
Vers

Andromaque

“Chère Cléone, cours. Ma vengeance est perdue,
S'il ignore, en mourant, que c'est moi qui le tue.”

Acte IV, scène IV

1997
Vers

Britannicus

« (…)Excité d'un désir curieux,
Cette nuit je l'ai vue arriver en ces lieux,
Triste, levant au ciel ses yeux mouillés de larmes,
Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes ;
Belle, sans ornements, dans le simple appareil
D'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil. »


1997
Vers

Bérénice

Je n'écoute plus rien ; et pour jamais, adieu.
Pour jamais ! Ah ! Seigneur, songez-vous en vous-même
Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ?
Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?
Que le jour recommence et que le jour finisse
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,
Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?


ScPo
Amour Vers

Phèdre

Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler ;

ScPo
Amour Vers

 
litterature/citations/racinejean.txt · Dernière modification: 2007/12/22 18:52 (édition externe)     Haut de page