FABER - Parents épanouis, enfants épanouis

Adele Faber et Elaine Mazlish

Décrire (chapitre VI)

Décrire pour complimenter. Poids écrasant des compliments exagérés, nécessairement immérités. Décrire face aux échecs et situations désagréables, pour éviter d'étiqueter et d'accuser : “Je vois du lait renversé. Tiens, voilà une éponge pour essuyer” Une critique du genre “Tu as encore renverser du lait”, n'apprends pas à remédier au problème et n'aide pas à progresser.

Ecouter et être écouter

Ne pas nier les sensations et les sentiments de l'enfant (chap. II-IV). Ne pas chercher à avoir raisons (Même s'il fait 2°, ne pas dire “Mais si, il fait froid” à l'enfant qui dit qu'il n'a pas froid ; pas de “mais hier tu trouvais ça bon, etc) Ecouter avec empathie, sans forcément chercher à trouver une solution. Laisser à l'enfant le temps de trouver les siennes. Eventuellement, suggérer à la fin. Ne pas coller d'étiquette (chap. VII), ne pas enfermer dans un rôle (le pleurnichard, l'intello). Si l'on veut faire changer qqch, faire comme si l'enfant était déjà ce qu'il pourrait devenir. Accepter de ne pas pouvoir aider.

Et aussi “n'essayez pas de le faire changer d'idée, changez l'humeur” (chap. VIII) Faire preuve d'humour Utiliser des pancartes et des dessins (p. 153) On efface tout et on recommence (p. 156)

Lâcher-prise et autonomie (chap. V)

Laisser les enfants prendre leurs responsabilités (celle d'oublier leur 4h sans leur courir après, celle d'oublier de faire leurs devoirs, de ne pas mettre de gants pour jouer avec la neige) et d'en assumer les conséquences. Ne pas répondre à toutes les questions (est-ce que je dois aller chez Jean ou chez Paul ? Et toi qu'est-ce que tu en penses ?) Ne pas essayer de prévenir la déception qui peut venir de la réalité ou de l'extérieur Ne pas répondre à la place de son enfant Ne pas assommer l'enfant de question sur sa journée

Les sentiments des parents

“Chacun des parents devrait respecter ses propres limites. On peut se montrer un peu plus gentil qu'on se sent, mais pas beaucoup plus. Il est important d'accepter la réalité de ses sentiments du moment. Il est préférable d'être authentique avec ses enfants.”

Reconnaître sa limite (p. 163-164) et les indiquer clairement (p. 183). Exprimer ses sentiments permet d'apprendre à l'enfant l'empathie. Ne pas se forcer Prendre le temps de réfléchir quand on se sent acculé (p. 171) Ne pas toujours se justifier (chap X) Ecouter ne veut pas dire se laisser contaminer par l'humeur et les problèmes des enfants (p. 180)

Gérer sa colère face à son enfant

Impossibilité de s'immuniser une fois pour toutes contre la colère (p. 248-251) Colère sans injure, en utilisant “je” plutôt que “tu”, en exprimant ses émotions

Mesures préventives : - offrir en imaginaire pour désamorcer la colère ou les récriminations de l'enfant - donner un choix - rappel au règlement (la règle, c'est de ne pas monter sur le canapé avec ses chaussures) - faire bref (un mot > une phrase > un paragraphe) Alternatives à la colère (p. 208-211)

Quand un enfant n'écoute pas, il faut passer à l'action, c'est-à-dire traduire ses paroles en acte pour ne pas devenir un paillasson (p. 221) “Il y a des situations qu'on ne doit pas laisser se perpétuer.” Pas punir, mais faire comprendre à l'enfant qu'il doit assumer les conséquences de ces actes (p. 214-215) “Les parents ne sont pas responsables du bonheur de leur enfant, mais plutôt de son caractère.”

Gérer la culpabilité (chap. XI)

Distinguer entre désirs et besoins : il faut s'efforcer de répondre aux besoins des enfants, pas à tous leurs désirs. Prendre soin de ne pas leur transférer nos sentiments de culpabilité.

Accepter de ne pas être le parent idéal que l'on voudrait être.

 
fiches/faber.txt · Dernière modification: 2015/08/26 21:34 par lili     Haut de page